Introduction
Depuis plusieurs années maintenant, chez les développeurs, ont entend souvent la notion de « no-code », et plus particulièrement, des phrases du genre, « Le no-code, ça va tout remplacer » ou encore, « Plus besoin d’être un développeur pour créer un site internet ». Pour certains le métier de développeur serait même « mort » suite à l’arrivé de ces technologies booster, la plupart du temps, par une IA. On peut alors, se demander pourquoi ? Comment ? Le no-code va t’il vraiment remplacer les développeurs ?
Mais le no-code, c’est quoi ?
Avant de commencer, une définition s’impose. Le no-code permet de construire des logiciels via une interface « simplifiée » et assez intuitive de programmation visuelle, comme Webflow, Shopify ou encore Squarespace. Et tout ça, sans coder une seule ligne, évidemment. Plus besoin de passer des heures à apprendre un langage interprété par une machine. Glisser, déposer, les éléments s’assemble comme par magie ! Aujourd’hui il existe plus de 500 applications dites « no-code ».
Le no-code, c’est vraiment nouveau ?
Le no-code s’est effectivement popularisé récemment, mais pourtant, cela n’a rien de récent. En effet les développeurs ont toujours voulu rendre leurs interfaces plus facile d’utilisation. Le meilleur exemple est WordPresss. La plupart des sites sont développés sur WordPress et des modules tels que Elementor permettent de faire du no-code depuis 2016.
Et les développeurs dans tout ça ?
Le no-code suscite de nombreuses discussions sur l’avenir du développement traditionnel et le rôle des développeurs. Cependant, il est important de comprendre que le no-code et les développeurs ne sont pas en opposition, mais plutôt complémentaires. Les outils no-code permettent à des utilisateurs sans compétences techniques avancées de créer des solutions basiques, mais ils ne remplacent pas les développeurs pour des projets complexes nécessitant une plus grande maîtrise.
Les développeurs peuvent voir le no-code comme une opportunité de se libérer des tâches répétitives et de se concentrer sur des projets plus complexes et innovants. De plus, le no-code peut faciliter la collaboration entre les développeurs et les autres départements, en rendant plus accessible le langage de la création numérique.
L’intégration du no-code dans le « workflow » des développeurs peut également améliorer la productivité et réduire les délais de livraison des projets. Les développeurs peuvent utiliser des outils no-code pour automatiser certaines tâches. De plus, le no-code peut être une excellente base pour initier de nouvelles personnes au monde de la programmation.
En, conclusion.
Vous l’aurez compris, le no-code est loin de vouloir remplacer le métier de développeur. D’ailleurs, sans développeur pour les développer, il ne peut y avoir d’applications no-code. Personnellement, j’y vois, une avancée positive pour les entreprises. Le no-code apporte une meilleure collaboration entre les équipes métier et les équipes du « dev », de part sa simplicité. Il permet aux équipes technique de se recentrer sur les véritables enjeux et les véritables missions de leurs fonctions et de se consacrer aux missions plus complexes et plus techniques. Le no-code n’est donc pas la pour remplacer les développement « traditionnel », mais pour l’améliorer et pour permettre à un plus grand nombres de personnes de participer à la création du monde digital.
Autres articles pour en savoir plus :
Le guide complet du no-code : https://www.petithack.com/fr/blog/no-code
La révolution du no-code : https://nocodestation.com/revolution-no-code/
Le dico du no-code : https://www.nocodefactory.fr/category-blog/nouveautes
HTML et CSS en entreprise : https://btssio-ccicampus-strasbourg.fr/html-css-dans-un-environnement-professionnel/